Nous pensions que c’était bon, que nous en avions
Nous pensions que c’était bon, que nous en avions finis. Eh bien non. La petite douanière, a gentiment dit, « allez manger », dans une heure les papiers seront fait. Elle était mignonne, mais on commençait à avoir des crampes. Mais bien obligés de se plier, ce n’était pas le moment de rouspéter. Cela m’a permis de discute en espagnol pour toutes explications concernant le véhicule, tandis que Dédé a baragouiné en mixant le français, l’anglais l’italien et l’espagnol.
Les 4 transitaires qui se sont occupés de nous se sont démenés, nous les en avons remerciés. Mais après plus de 13 heures de galère, nous avions retrouvé le sourire, tous les tampons étaient mis sur plus de 20 documents, et nous avons pu sortir du port, regagner l’hôtel où tout le monde nous attendait très curieux de voir nos engins. Nous avons diné avec nos agents, qui nous ont dit que 13 heures c’était beaucoup bien sûr mais qu’il arrive que cela prenne 2 à 3 jours. Alors là la crise, grave grave.
Première nuit passée avec plaisir dans notre Midemobile sur le parking de l’hôtel. Départ le lendemain matin après embrassade, photos, échange d’adresse, et en route pour faire les pleins. Le prix du gaz oïl affiché à 19,55 quetzals (environ 1 € 95) nous affolait un peu. En réalité ça marche au gallon (soit 3litres78) ce qui ramène le litre à 50cts le litre. Puis plein du gaz, et remplissage du frigidaire.
Direction Tikal. La route est bonne, le paysage tropical magnifique, cocotiers bananiers. Petits villages dont les maisons pour la plupart sont recouverts de toits de palmes, marchands d’ananas et de bananes de papayes tout le long de la route.
Nous nous sommes arrêtes sur le parking du Castillo San Felipe, au bord du lac Izabal pour la nuit. Un peu de bruit dans la soirée puis le calme, et réveil par le chant des oiseaux. De bonne heure il faisait déjà 22° dans le Camping car. Après une visite du Château espagnol du XVIIème, bien situé au bord du lac, nous avons repris la direction de Tikal.