Amerique centrale 2010 GUATEMALA Monnaie le
Amerique centrale 2010
GUATEMALA
Monnaie le Quetzal emblème du pays (10 € un peu moins 100 Quetzals)
En route vers l’Amérique Centrale. Nous prenons donc la route qui va de Tenosique à la frontière du Guatemala. Route superbe de montagne traversant beaucoup de petits villages avec hélas bien des topes, mais elle vaut la peine d’être faite.
Arrivés à la frontière de San Francisco, nous avons de suite fait tamponner nos passeports au Service d’immigration du Mexique prouvant que nous étions bien sortis du territoire Mexicain. Du coté Guatemala, un tout petit poste de douane. Nous avons été surpris de la rapidité des formalités, moins de 10 minutes, et avons repri
En route vers l’Amérique Centrale. Nous prenons donc la route qui va de Tenosique à la frontière du Guatemala. Route superbe de montagne traversant beaucoup de petits villages avec hélas bien des topes, mais elle vaut la peine d’être faite.
Arrivés à la frontière de San Francisco, nous avons de suite fait tamponner nos passeports au Service d’immigration du Mexique prouvant que nous étions bien sortis du territoire Mexicain. Du coté Guatemala, un tout petit poste de douane. La route sur quelques kilomètres avant un contrôle de police. Ces derniers ont relevé à la main sur un carnet, nos numéros de passeports, et le numéro d’immatriculation du camping car. Nous voilà donc en territoire Guatémaltèque avec une autorisation de séjour de 90 jours, mais pas de permiso pour le véhicule, permiso qui nous sera demandé à la sortie.
Les villages ressemblent à ceux du Mexique, à la différence près c’est que nous avons trouvé beaucoup plus d’enfants. Il nous aura fallut faire plus de 400 kms, pour atteindre Poptún, et la Finca Ixobel, perdue dans une végétation luxuriante, et disposant de petites cabanas pour les routards. La patronne nous a vraiment bien accueillis, nous expliquant comment fonctionnait la maison. Il y a un classeur sur un bureau, nous a-t-elle dit, avec la fiche de chaque client, et lorsque l’on veut une boisson, un café, ou bien manger tout simplement, il suffit d’inscrire ce que nous avons consommé et de payer avant de quitter les lieux. Il règne donc une grande confiance. Nous avons trouvé à nous stationner près des douches très propres. Quant au prix, il ne ressemble en rien aux tarifs du Mexique (7€) la nuit électricité et Internet compris, et un bel environnement. Sans oublier les excusions organisées. Ceci pour ceux qui voudrait venir visiter le Guatemala.
Mardi 25 Mai
Poptún à Fronteras Rio Dulce
RV avec Alain et Claude au Bruno’s Hôtel Marina 2 sympathiques Hauts Savoyards d’Annecy, se dirigeant vers l’AM nord. Venant de faire le Sud, et nous le Nord, nous avons pu échanger des infos et bouquins. Le lieu n’était pas idyllique puisque nous nous sommes trouvés sur un parking boueux au milieu des voitures, mais près des commerces, et le fait qu’il pleuve beaucoup depuis quelques jours, nous étions dans la gadoue. Cela ne nous a pas empêché de passer une bonne soirée ensemble.
Mercredi 26 Mai
Fronteras à San Tomas de Castillo
Direction San Tomas de Castillo, nous rappelant les souvenirs du débarquement de Midemobile il y a déjà 16 mois. Nous avons retrouvé avec grand plaisir Sandra, au Restaurant l’Hibiscus, un très bon endroit aussi, où nous avons pris un excellent déjeuner. Son accueil fut chaleureux. Nous n’avons pas vu Eric son mari, en excursion avec un groupe de touristes Français.. Visite aussi à l’hôtel Matias de San Tomas rendre visite à Coni et son mari Erick (un autre Erick) propriétaire de l’hôtel où nous sommes restés près d’une semaine en attendant notre C/Car. Ils étaient contents de nous revoir, et nous avons pu leur remettre les photos que nous avions faites l’an dernier. Puis retour à l’Hibiscus pour passer une agréable soirée avec Sandra qui nous avait invités.
Jeudi 27 Mai
San Tomas de Castillo à la Frontera de l’Honduras
Départ en fin de matinée avec pleins de conseils, et en route pour le Honduras.
Environ 280 kms à faire, mais un gros trafic surtout des Camions allant de Guatemala Ciudad à Puertos Barrios, ou inversement. Et un accident causé justement par un camion qui roulait un peu trop vite. Nous avons donc mis un peu plus de temps que prévu, et nous avons préférer nous stationner pour la nuit sur un parking juste avant la douane du Guatemala, d’autant plus qu’il pleut toujours.
Vendredi 28 Mai
Honduras
Monnaie le Lempira (10 € = à un peu plus de 220 lempiras)
Copán
A 8 heures nous nous sommes rendus au bureau de l’immigration. Nous savions un peu comment cela se passait, et avons mis une petite heure pour que nous soyons enregistrés et Midemobile aussi. Coté Guatemala, on nous a bien demandé le permiso de circuler, et il a fallut expliquer que l’on nous ne nous en avait pas donné malgré notre demande. Finalement cela s’est arrangé.
Direction ensuite aux « Ruinas de Copán » site Maya. Il a fallut traverser le petite village avec ses rues étroites, mais tout le monde nous disait que c’était la bonne direction. En arrivant sur le parking, nous avons été surpris de voir un camping car français. Valérie et Christian voyage depuis plusieurs mois avec leur adorables enfants de 5, 9, et 11 ans, et viennent eux aussi d’AM Sud. Les enfants étaient ravis de nous raconter ce qu’ils avaient vus. Nous avons visité les ruines ensembles. Pour ma part, j’ai été un peu déçue bien qu’il y ait quelques jolies stèles sculptées.
Nous nous sommes séparés eux pour le Guaté, et nous pour le Nicaragua, en pensant faire quelques visites intéressantes sans dévier de notre route en Honduras.
La route de montagne est longue, aussi nous nous sommes arrêtés dans le petit village de Florida. Nous pensions nous garer sur un terrain vague en demandant si cela était possible, mais une femme nous a dit que nous serions plus tranquilles dans sa cour fermée. Comme elle a un petit restaurant, nous y avons pris un repas et avons pu bavarder avec elle et ses 4 filles dont une de 19 ans qui a un fiancé de 67 ans eh oui l’âge de sa grand-mère.
Samedi 29 Mai
Honduras / La P az
Pas un long parcours, mais route assez sinueuse et belle. Quelques arrêts pour acheter des fruits, admirer les beaux hamacs vendus au bord de la route.
Une halte aussi à Comayagua, petite ville coloniale, très embouteillée ce samedi. Pas d’indication pour le centre historique. Notre halte pour la nuit, La Paz à l’hôtel Rancho Victor. Le terrain est bien détrempé, aussi il a fallut faire attention. Accueil très sympa, de la propriétaire et de son fils qui parle bien français. Il y a une fête au village, et un habitant nous y a conviés, mais un nouvel orage menace, et le temps s’est bien rafraichit.
Dimanche 30 mai
Honduras
La pluie n’a pas cessé. Ce matin nous étions dans un champ bien inondé. Après avoir pris un copieux petit déj au Rancho, nous avons repris la route. Nous sommes montés à plus de 1400 m d’Alt, température 17 à 18°. Quelques tronçons bons, puis infecte à partir de Tegucigalpa, la Capitale administrative. Nous avons eu une route défoncée traversée par des coulées de boue. Puis quelques kilomètres plus loin dans un virage deux camions venaient de se télescoper, un était couché, et comme il y avait quelques habitations en bois, il est clair vu l’état des véhicules et leur position, qu’il y en avait une ou deux de touchées. Un peu plus loin, nous avons trouvé de gros rochers sur la route qui avaient été mis en protection, la chaussée s’était en partie effondrée.
Nous nous sommes arrêtés un peu avant Danli sur un parking d’une station Shell. Le gardien a bien voulu que nous restions moyennant la somme de 40 Lempiras (2€) Nous espérons y être tranquille.
Lundi 31 Mai
NICARAGUA
Monnaie Cordoba (10 € environ 260 cordobas)
De bonne heure nous avons passé la frontière. Coté Honduras, rendu le permiso du véhicule, et faire tamponner nos passeports. Déjà bien du monde autour de nous pour nous proposer de changer nos lempiras, nous proposer également de l’aide. Nous avons trouvé rapidement l’assureur, se trouvant au bon endroit et au bon moment sinon il faut le chercher. L’assurance étant obligatoire nous en avons donc souscrit une. Puis avec l’aide d’un jeune nicaraguayen, nous sommes passés aux différents services, et son aide nous a été précieuse et fait gagner du temps, car les bureaux sont très mal indiqués, et nous n’avons pas mis 1 heure.
Direction Estelí. Les routes sont en super bon état, et pas de topes. A l’entrée d’un village, nous avons du payer une taxe communale, et avons toutefois exigés un reçu que nous avons eu avec un tampon officiel.
Il nous fallait un peu d’argent, et nous avons pu trouver une banque à Matagalpa, ville sympa d’où nous avons pris la route pour la Selva Negra. Une ferme a vocation touristique qu’à créer un Nicaraguayen dont les origines sont allemandes. Sur des hectares une forêt tropicale, où il y aurait plus de 200 espèces d’oiseaux recensés dont le quetzal et le toucan. Mais ceux-ci sont introuvables en saison des pluies. Par contre des singes hurleurs, que l’on entend plus que l’on ne voit.
Une plantation de café qui emploie plus de 15o personnes.
Un restaurant au bord d’une lagune, utilise les produits de la ferme bio, et des petits chalets de location. Sans oublier la chapelle et une grande salle de réception pour des mariages. Un ensemble très reposant.
Nous y avons pris notre repas du soir, et avons été autorisé à rester sur place pour la nuit.
Mardi 1erJuin
La Selva Negra à Leon
Badigeonnés de produits anti moustique, nous avons suivant un sentier bien balisé menant à la forêt. Mais hélas point d’oiseaux si ce n’est de les avoir entendu, la hauteur et l’épaisseur des arbres, nous empêchaient de les apercevoir.
Après notre ballade, et l’achat d’un paquet de café, (il parait que c’est le meilleur du monde) nous en jugerons plus tard, nous avons repris la route vers Léon ancienne ville coloniale comptant pas moins de 16 églises et une cathédrale, la plus large de l’Amérique Centrale.
Sans Trouve tout, ce n’est pas facile de se diriger, et il a fallut demander plusieurs fois. Mais les gens sont tous sympas. Un tour ensuite au mercado pour acheter des fruits, mais pas terrible le mercado central. Puis nous avions de points de chute pour dormir en ville, cela ne nous plaisait pas, aussi direction Poneloya au bord du pacifique. Nous avons eu la visite d’un hôtelier nous proposant une chambre avec clim, et un parking pour Midémobile. Nous l’avons remercié en lui faisant comprendre gentiment que c’était notre maison, et que nous préférions dormir dedans. Nous nous trouvions à côté d’un petit resto de plage, qui nous a préparé des poissons excellents.
Mercredi 2 Juin
Poneloya à la Laguna Apoyo
Après une nuit tranquille bercée seulement par les vagues, nous nous sommes dirigés vers Léon Viejo site inscrit au patrimoine de l’Unesco en 2000. Ancienne ville de Léon construite en 1524, cette dernière n’aura dura que 80 ans, détruite par le volcan Momotombo, elle sera reconstruite à son emplacement actuel. Y vivaient environ 250 familles d’espagnols et plus de 15000 indiens à qui appartenait le territoire. Aussi pas étonnant de voir de si épais murs de protection dans ces constructions espagnoles
Une jeune étudiante en histoire, nous a servi de guide. La visite fut courte car le site n’est pas grandiose, mais intéressant.
Pour aller à la laguna Apoyo, nous nous sommes rallongés, en passant par los pueblos Blancos (les villages blancs) beaucoup d’artisanat entre autre les rocking -chairs de Masatepe, très beaux et bien tentants. Il faudrait les réduire pour les emporter.
Le lago Apoyo est donné pour sublime. Déjà pas de visibilité, beaucoup de végétation et c’est très bien, puis des petites maisons. Pour le voir, nous nous sommes arrêtés au Norome resort, qui loue des villas d’un prix assez élevé. Nous nous sommes contentés de prendre une bière pour avoir accès au lac, mais avec un ciel bien chargé, nous ne lui avons pas trouvé un attrait particulier. Nous avons été autorisés à rester sur le parking pour la nuit entouré par le bruit des singes hurleurs.
Jeudi 3 Juin
Laguna Apoyo à la Réserve du Volcan Masaya
Tout d’abord une visite à Granada, d’une part parce que c’est une ville historique, et d’autre part, une laverie est indiquée sur notre guide, et c’est assez rare d’en trouver. Ville qui devient touristique, à en juger par les étrangers que nous rencontrons venant d’Allemagne et des Usa. Les prix sont souvent indiqués en dollars. Aussi, nous trouvons bon nombre de changeurs de monnaies dans les rues, Cordobas contre Dollars. Autour de la place se trouve la Cathédrale elle ne date que de 1880 alors que d’autre églises comme la Merced, ont été construite un siècle plus tôt. Ville agréable à s’y promener sauf la chaleur, mais on s’y fait. Il y avait un atelier de hamacs, nous y avons rendus visite et regarder travailler ces artisans. Il faut 10 heures pour fabriquer un hamac. Ceux-ci sont vendus 950 cordobas. Un peu moins de 40 €. Ils sont magnifiques.
Pour nous rendre au Parc National du volcan Masaya, nous sommes revenus en arrière direction Managua. Possibilité de « camping » dans le parc, parking et eau ce qui n’est déjà pas si mal. Du musée jusqu’au volcan, il y a 5 kilomètres que l’on peut faire en voiture pour arriver au cratère Santiago le plus actif, dont la dernière éruption date de 2001. C’est l’un des seuls au monde que l’on peut accéder avec un véhicule, il n’est qu’à 600 m alt. Il fume beaucoup en saison des pluies. A l’office du tourisme, nous avons pris un tour plus guide, pour observer les chauves souris, normalement voir les Chocoyos (genre de petits perroquets verts qui vivent à proximité du cratère. Ils partent le matin chercher de la nourriture, et rentre à la tombée de la nuit. Mais avec la pluie, nous n’avons pas pu les voir. Par contre voir les feux du cratère était très intéressant. Celui-ci à 250 mètre de profondeur. A l’origine, il n’y avait qu’un seul volcan, plus de 4000 ans avant JC qui a littéralement explosé, formant plusieurs cratères dont le cratère Santiago. Nous avons regagné Midémobile toujours sous la pluie.
Vendredi 4 Juin,
Parc National Masaya à San Jorge
Retour à Granada récupérer notre linge bien propre,puis aller au cyber café pour notre courrier. Trouver un réparateur pour le portable de Dédé qui ne voulait pas s’ouvrir. Il commence vraiment a fatiguer. (L’ordi). Un tour coté mercado pour l’ambiance, déjeuner et route pour San Jorge près du lac Nicaragua.
En arrivant à San Jorge, nous avons eu la visite de guide pour l’ile d’Ometepe, que nous pouvons atteindre avec un ferry.
Il y a une petite agence, nous nous y sommes rendus pour avoir des infos, notre bouquin donne l’ile comme la plus belle du monde !!!
Nous avons été accueillis par Clara super sympa. Nous avions plusieurs possibilités, nous avons choisi celle de prendre le ferry, et de faire une partie de l’ile avec un guide et un véhicule sur place.
Samedi 5 Juin
San Jorge et l’Ile d’Ometepe
Départ ce matin avec le ferry, nous avons laissé Midemobile dans le parquéo gardé. Une heure de traversée avec un bateau offert à l’Ile par la Hollande. Hector notre guide nous attendait, nous avons parcouru une partie de l’ile qui compte 41000 habitants pour une superficie de 276 km2. Elle comprend 2 volcans, Madéras qui a un lago dans son cratère, et le volcan Conception qui est encore actif. Sa dernière éruption causant des dégâts remonte à environ 40 années. Sinon il se manifeste de temps en temps. 7 volcans sont actifs au Nicaragua. on y trouve beaucoup d'oiseaux et des singes, dont les capucins.
Une eau douce et chaude permet la baignade, et quelques petits hôtels sont installés. Pas encore trop de touristes, ceux-ci viennent de Hollande, Allemagne et Usa ainsi que quelques français. Une source naturelle, que nous n’avons pu voir, la piste était barrée. Nous avons pris la direction d’Altagragia la plus importante ville avec Moyogalpa, sinon une trentaine de Pueblo. A Altagragia, nous avons avec une jeune de la ville fait un tour dans l’ancienne église, puis dans le jardin attenant où se trouve quelques statues qui servaient de Dieux aux indiens, premiers habitants avant l’arrivée des espagnols.
Au musée plusieurs objets très anciens ont été découverts sur l’ile, il y a une trentaine d’année.
Entre autre des urnes mortuaires dans laquelle ont mettaient les morts coupés en petits morceaux. Cela donne quelquessss frissons. Retour à San Jorge, avec le Ferry « Le Che » avec un coucher de soleil magnifique.
Dimanche 6 Juin
San Jorge à San Juan Del Sur
Nous étions bien gardés hier, mais étions près d’une boite de nuit, et il a fallut mettre les boules quiès et encore que….,
Ce matin avant de reprendre la route, un tour au Centro pour sortir encore un peu de cordobas et faire quelques courses. Pas grand-chose d’intéressant, à part des sardines, du thon, des œufs, et des yaourts, ce n’est déjà pas si mal. Pour regagner Midemobile, nous avons choisi le transport qui ici est très utilisé « Le Pepala » vélo avec une carriole devant, et il y en a beaucoup attendant devant les mercados. Les habitants les utilisent souvent, même pour leur promenade dominicale. Moyen de locomotion écologique, et bons mollets garantis.
Direction San Juan del Sur, un joli petit port dans une crique, qui commence à devenir touristique, mais reste encore sympa. Nous nous sommes installés avec Midemobile sur la plage où il y a quelques surfeurs. Les restos se touchent et il n’y a que l’embarras du choix. Au Nicaragua pas de tacos accompagnant les plats ni pain. Par contre du riz et des papas fritas (frites). Nous avons un peu de temps devant nous pour préparer nos documents et monnaies qui seront demandés à la frontière, et regarder un peu notre itinéraire en fonction de ce que l’on veut voir.