Lundi 7 Juin COSTA RICA Monnaie la colones (10€ =
COSTA RICA
Monnaie la colones (10€ = 6500 colones)
Playa del Coco
Nous espérions ce matin partir de bonne heure. Hélas nous avons eu la musique jusqu’à 4 h du mat. He oui, la musique est très présente surtout le weekend end. Bon, nous sommes partis un peu plus tard, et sommes arrivés vers 9h à la frontière. Une marée humaine nous a assaillit à notre arrivée. Ils étaient plus d’une vingtaine de jeunes qui ont accouru pour nous proposer leur service et nous aider pour les formalités. Et cela est un vrai casse tête, bureaux un peu partout, non signalés, sans compter la file d’attente et douaniers très laxistes. Tenant compte des conseils d’Helmut rencontré au Texas, et qui a parcouru l’Amérique du Sud et Centrale plusieurs fois, nous avons pris un tramite (nom donné aux guides, pour la sortie du Nicaragua, pas d’inspection du véhicule. Puis un autre pour le Costa Rica. Là non plus pas d’inspection du véhicule. Midemobile est juste passé à la fumigation, il lui a fallut son permiso d’importation, et son assurance Nous avons suivi notre gars, et cela calmement. Moins de 2 heures alors qu’il y avait des dizaines de personnes qui faisaient la queue. Bien sur il attendait la « propina » (pourboire). Enfin, munis de notre séjour de 3 mois, du permis d’importation de notre C.Car et de son assurance, nous sommes rentrés au Costa Rica.
A Liberia, bonheur, deux supermarchés. Nous avons fait nos courses au Jumbo. Mais n’ayant pas encore l’habitude de la monnaie, cela nous a fait drôle de voir la note d’un montant de 33.000 colones.
Direction Péninsula Nicoyo, a Playa del Coco. Joli endroit, très touristique, et prix affichés en $. Nous avons vite constaté que la vie est assez chère au Costa Rica. Notre point de chute pour la nuit, la plage qui nous permet d’avoir une connexion, tout en dégustant une Margarita.
Mardi 8 Juin
Playa del Coco, à Samara
Partis en fin de matinée de playa del Coco, car je voulais envoyer photos et article du blog, nous avons rejoint Samara. Environ 100 kms de route assez sinueuses passant par de petites montagnes et traversant de jolis villages. Pas de maison en tôle ou en bois, ici ce sont de jolies maisonnettes de couleurs pastelles et bien fleuries, toujours entourées d’une épaisse végétation.
En arrivant à Samara, nous nous sommes dirigés vers le camping situé au bord de la plage. Camping tenu par quelques jeunes genre rastas, endroit plaisant, mais avec beaucoup de laisser aller, sympa quand même. Nous avons l’électricité, et cela nous permet de mettre le ventilateur.
Samara à Arenal
Un petit tour au centre par la plage. Puis direction Laguna Arenal en passant par Puerto Carrito. Au camping où Dédé s’est renseigné, on lui a dit que la route était étroite mais bonne. En effet sur une partie du trajet, c’était du bitume, mais nous avons eu 11 kms de piste. Il a fallut rouler doucement, ce qui nous a permis d’observer ce qui nous entourait. Un beau serpent vert nous barrait la route, mais il s’est vite enfui, une iguane, ou un lézard qui s’est laissé photographier.
A Arenal, un peu frustré de ne pouvoir approcher le lac où nous espérions trouver notre bivouac, et comme la nuit tombe vite, nous avons fait escale au restaurant El Natillo, pour y passeer la nuit, et nous avons mangé les meilleurs Casados du pays, dit par « petit futé » Il s’agit d’un plat a base de bœuf, poulet ,porc ou poisson avec haricots riz omelette fromage, salade et tomate, accompagné de toasts beurrés et ailés. Le tout très copieux et très bon, avec un service des plus aimables. Nous étions au pied du Volcan Arenal, et celui-ci grondait. Mais ici, la population à l’habitude et ne s’inquiète pas.
Jeudi 10 Juin
Arenal, à Poas
Inquiétude ce matin, une fuite de gaz oïl. Hier déjà nous en avions senti l’odeur. Direction donc dans un garage de Fortuna où nous n’étions pas loin. La fuite a pu être colmatée rapidement, et nous avons repris la route.
Tout le long, des vendeurs de fromages, confitures et autres petites douceurs. Produits locaux, que nous apprécions en général. Et cela nous donne l’occasion à chaque fois de bavarder. On nous parle du match amical de foot Costa Rica /France, et surtout du coup de tête de Zidane.
Sarchi, est le berceau de la carreta, traditionnelle charrette colorée et tirée par des bœufs. La prolifération des tracteurs, aurait conduit les fabriquants de charrettes à la ruine. Aussi, le village a-t-il réagit, et les artisans ont décidés de construire des charrettes miniatures magnifiques, ainsi que de beaux meubles. Nous avons visité un atelier, et une exposition de leur travail où de vrais artistes peignent même sur des parapluies, c’est tout un art. Ils expédient pas mal aux USA.
De Sarchi, il a fallut trouver la route pour aller au volcan Poas, et c’est compliqué. Nous avons du demander à chaque village, car pas d’indications. Pour finir nous avons suivi un automobiliste qui nous a mis dans la bonne direction.
A 17heures le parc ferme. Mais nous avons pu nous garer à 4 kms de l’entrée sur un parking près du Poas Lodge avec son approbation. Nous avons même pu capter internet. Nous sommes à un peu plus de 2200m Alt et il fait entre 10 et 12°
Vendredi 11 Juin
Poas à Irazú
Nous étions les premiers à l’ouverture, ce qui nous a permis de voir le volcan dégagé. A une altitude de 2700m Poas est un volcan actif et très observé. Sa dernière éruption a eu lieu en décembre 2009. Profond de 300m il a plus d’un kilomètre de diamètre. Des eaux chaudes en occupaient le fond, mais avec l’intensification de son activité, l’évaporation en a été accélérée. Le second cratère lui, est rempli d’eau froide et forme un petit lac. En redescendant, nous avons croisé des dizaines de touristes venus en car. Pas de chance pour eux, car le cratère n’était plus visible,
Tout au long du parcours, se dressent « las sombrillas del pobre » les parapluies du pauvre. Idéal pour se protéger de la pluie. Sur le parking se promenait un Pisoté, que nous avons pu voir grâce au gardien nous appelant pour l’observer.
Pour redescendre, pas de difficultés. Nous avons fait une halte vers un marchand de fraises. Ce sera notre petit dessert du déjeuner avec de la crème qu’il nous a assuré très fraiche. Beaucoup de cultures, de pommes de terre de haricots et surtout de café. D’immenses serres autour d’une école agricole.
En arrivant à San José, nous avons suivi les panneaux (et il y en a beaucoup) pour nous rendre au Volcan Irazú. L’itinéraire passe par la ville, avec une circulation parfois difficile.
Nous grimpons jusqu’à plus de 3200m, le parc ferme de bonne heure, mais le gardien nous indique un parking où nous devrions être tranquille. Il fait 7°, et comme hier au soir, nous allons apprécier la couverture. Un petit tour au dehors, nous respirons un bon air frais.
Samedi 12 Juin
Irazú à vallée d’Orosi
Irazú volcan culmine à 3432m alt. est un volcan dont la dernière éruption a eu lieu en 1963. Ses derniers sursauts remontent en 1994. Pour l’instant, seules quelques fumerolles sont parfois visibles. Nous n’en auront pas vues, ni même le petit lac dont les eaux se sont évaporées depuis quelques mois. Depuis le mirador qui nous fait grimper quelques 100m plus haut (dur pour le souffle) nous avons une jolie vue d’ensemble.
En redescendant vers Cartago, ce ne sont que des immenses champs de cultures, et plusieurs agriculteurs se trouvent le long de la route pour vendre leurs produits. De beaux légumes tout frais dont nous avons fait provision.
A Cartago, arrêt à la Basilique de Nuestra Señora de los Angeles (Notre Dame des Anges) appelée la Negrita. La Negrita est en fait une petite statuette découverte par une jeune paysanne en 1625, et les guérisons miraculeuses qui suivirent, sont à l’origine d’un pèlerinage le 2 Aout.
Les pèlerins finissent le parcours sur les genoux jusqu’au cœur. L’intérieur en bois est magnifique.
Direction ensuite dans la vallée d’Orosi, mais la pluie ne nous a pas quitté de toute l’après midi. Le lac de Cachi a été vidé donc pas beaucoup d’intérêt, même pas un accès pour passer la nuit.
Finalement retour sur Paraiso où 2 kms avant, il y a un mirador. Nous avons fait la petite grimpette pour arriver sur un parking où le gardien nous a autorisé à passer la nuit. Pour la vue, il faudra attendre demain car il pleut toujours à verse.
Dimanche 13 Juin
Vallée d’Orosi à Parque del Quetzales
De bonne heure le soleil pointait déjà son nez. Nous en avons vite profité pour faire un tour au magnifique parc public dominant la vallée. Notre nuit a été tranquille et nous avons pu récupérer un peu de sommeil, car avec l’altitude notre sommeil a été perturbé, et est ce du à l’altitude, mais nous avions tous les deux des maux de tête
Retraverser Cartago n’a pas été difficile, nous avons pris la panaméricaine, direction Parque del Quetzales au Paraiso del Quetzal qui se trouve à environ 70 kms de San Jorge. Au passage achat de 4 kgs de mangues pour 1€50. Au Paraiso del Quetzales à 2680 m alt., nous avons été accueillis par la famille Serrano. Un chalet refuge, avec plusieurs petites cabanas, une salle à manger avec cheminée, et une jolie vue sur la forêt.
Jorge nous a remis un plan des petits sentiers pédestres, nous réservant le lendemain matin pour rechercher le Quetzal donné pour le plus bel oiseau.
Nous avons fait un petit tour, mais les sentiers étaient bien mouillés et glissants. Autour du chalet, de nombreux colibris ont fait le bonheur de Dédé qui a passé un bon moment à essayer de les photographier en vol, ce qui est difficile.
Parque del Quetzales a Parc National Manuel Antonio
Réveil à un peu plus de 5 heures. Avons pris le temps de boire notre café, puis nous sommes allés avec Jorge à la rencontre du quetzal avec un tout petit espoir. Nous avions du soleil. Parcourir cette jungle n’est pas aisé, mais avec quelqu’un qui connait la forêt comme sa poche, c’est rassurant. Nous avancions tout doucement tandis que Jorge imitait le cri du Quetzal.
Nous sommes ici en hiver, et les Quetzales partent plus loin chercher la nourriture qu’il ne trouve plus dans le parc. Il en reste toujours deux ou trois, mais très haut perché. La chance nous a sourit. Nous avons vu notre guide grimper rapidement nous faisant signe de le suivre. Et là sublime, notre quetzal s’est fait admirer si l’on peu dire, car il était haut, nous avons utilisé la longue vue et les jumelles. Des 3 je ne sais pas qui était le plus content.
Retour au chalet pour un bon petit déjeuner. Il nous a été offert en souvenir, une peinture d’un quetzal peint sur Midemobile, en espérant qu’il ne s’envole pas.
Puis direction le Parc Manuel Antonio situé à Quepos, au bord du Pacifique. Quelques kms avant, nous avons trouvé un joli parc au bord de la plage. Toujours du soleil, mais il n’a pas duré, et comme chaque jour, les après midi se ressemblent amenant de la pluie. C’est un vrai lac autour de nous, et l’océan gronde.
Mardi 15 Juin
Parc National Manuel Antonio à Dominical
Déjà bien du monde dans le parc. Nous avons cependant suivi les sentiers ouverts car la semaine dernière il y a eu une tornade, et il y a pas mal de dégâts. Certains sentiers sont fermés. Après avoir marché une demie heure, ce sont de belles plages que l’on découvre, et là bien sur beaucoup de monde pour la baignade. Nous avons préféré continuer à grimper à la recherche de quelques animaux. Ce sont surtout les singes capucins et les paresseux que l’on voit le plus. Nous avons pu voir mais rapidement un vol de toucans. Un peu déçu par ce parc relativement cher. L’endroit sent le piège à touristes, et les dollars sont très aimés.
Il nous fallait un peu de provision, trouver une laverie, c’est à Dominical 45kms plus loin au Sud, que nous avons trouvé ce que nous cherchions, ainsi qu’un endroit près de la plage pour notre nuit. L’océan est toujours agité et cela fait le bonheur des surfeurs. L’un d’eux a du avoir une grande frayeur, car il n’arrivait pas à revenir sur le sable. La police est arrivée sur place, juste au moment où le jeune a été fortement projeté sur la plage. Il est bien sur interdit de se baigner.
Mercredi 16 Juin
Dominical à Golfito
En quittant notre coin de plage, nous avons récupérer notre linge à la lavanderia. Surprise par le prix, surtout qu’il était loin d’être clean, j’ai du relaver quelques torchons restés très sales. Je me demande s’il y avait un tantinet de lessive. Pas à recommander pour ceux qui passeraient à Dominical.
Quelques kilomètres plus loin, nous avons du le chercher, car pas d’indications, le petit village Franco Canadien d’Ojachal. Village de quelques 400 âmes. Un dizaine de nationalités, dont Français et Canadiens. C’est d’ailleurs un canadien du nom de Timothée, qui le premier a défriché pour construire sa maison, puis peu à peu, ses compatriotes sont arrivés ainsi que quelques français. Notre premier arrêt le « bistrot » tenu par une parisienne, vivant ici depuis 20 ans. Nous avons gouté à son délicieux café et ses succulents croissants. Puis direction la boulangerie au fin fond du village. Rien ne l’indique. Mais il ne faut pas compter de pain frais pour le petit déjeuner. C’est à midi, que nous avons pu avoir notre pain de campagne tout chaud, que ça sentait bon. Notre boulanger, ancien archéologue, ne tient pas à la publicité. Il fait juste le pain pour ravitailler ses compatriotes, le restaurant tenu par une française et le bistrot, et pour quelques passagers comme nous. Cela lui suffit pour vivre.
A notre question qui nous préoccupait, à savoir beaucoup de maisons grillagées et certaines avec des fils barbelés, même le cimetière de Cartago a un haut mur et des barbelés, ce qui nous a beaucoup surpris, on nous a répondu, qu’il y avait beaucoup de vols et même avec agression surtout à San José la capitale. Le village s’est d’ailleurs cotisé pour acheter une mobylette au policier, afin qu’il puisse faire des rondes.
Nous avions remarqué que la police patrouille beaucoup sur les plages. L’installation des étrangers surtout des Américains, fait que le coût de la vie à triplé. Une jeune canadienne nous disait qu’en 1 an les matériaux pour la construction avaient augmenté de 70%. Comparativement au Nicaragua, un coca cola coûte 3 fois plus cher. Le riz et les haricots la base de l’alimentation des autochtones, ont énormément augmenté, et ce fait pousse les jeunes à voler.
Nous avons poursuivit notre route jusqu’à Golfito petit port qui voit venir beaucoup de visiteurs faire des achats en hifi et électroménager moins taxés que dans le reste du pays. En arrivant un couple nous a proposé un parking pour y passer la nuit. Le monsieur est gardien, et nous a assuré du coin tranquille. A pied, nous sommes allés jusqu’au centre, mais sommes rentrés trempés sous une bonne averse.