Jeudi 22 Juillet Medellin Pas aisé de circuler,
Medellin
Pas aisé de circuler, Medellin est construit dans une cuvette et sur toutes les collines environnantes, les pentes sont raides. Il faut de bons freins. Nous avons trouvé un parqueadéro non loin du Centro, ce qui nous a permis d’aller voir la place Botero, et ses grosses statues, œuvres du Colombien Raphael Botero. Puis flâner dans la rue piétonne où de nombreux vendeurs de produits divers allant aux parfums qu’ils garantissent vrais, mais qui sont bien sur des copies, à la photo porno en vente libre dans la rue à coté du stand où sont en étalées les images de la vierge et du Christ, et autre objet de culte.
Puis un tour à la plaza Cisneros où ont été planté des bambous, et où se dressent 300 tours en spirales de 24 m de haut. La nuit l’effet doit être superbe.
Pour aller au jardin botanique, nous avons pris le métro aérien orgueil de la ville tout récemment construit. Rapide et peu cher, il nous a permis en moins de 10 mn de gagner le jardin où il y a beaucoup de plantes tropicales, et un petit coin également de cactées.
C’est un lieu très calme, après l’agitation de la ville.
Medellin prépare sa grande fête des fleurs le 31 juillet. La Colombie est un pays exportateur de fleurs.
Puis nos petits petons bien fatigués, nous avons regagné notre parking en demandant si nous pouvions rester la nuit. Hélas, Midemobile pouvait resté, mais nous non. Par sécurité probablement.
Nous avons donc repris la route très tortueuse, avec toujours le danger des camions. Par chance nous avons pu nous garer sur un parking appartenant à un petit garage, et cela a fait du bien à ma moitié, très stressé par cette circulation. Pourtant, le paysage est beau et il est surprenant de voir les plantations de café dans des pentes aussi raides. Ici, commence la région du café.
Vendredi 23 Juillet
Route du café
A 5 heures 30, un gardien que nous n’avions pas vu la veille, est venu nous demander 3000 pesos pour le parqueo. Pas trop bien dormi à cause de la circulation, ce réveil matinale n’était pas le bienvenu, mais nous a-t-il dit, il allait se coucher, et vu notre tête, nous a dit de continuer à dormir. Bonne blague, comme si nous pouvions nous rendormir. Cela nous a permis de décoller plus tôt.
Une visite à la ville de Manizales dont le nom veut dire « villes aux portes ouvertes ». Située à 2216 m alt., elle se trouve près du parque national Los Nevados dont le plus haut sommet le Nevado del Ruiz 5400m est recouvert de neige et fait partie de la Cordillère des Andes. La Cathédrale qui fut endommagée plusieurs fois par les différents tremblements de terre, a été à plusieurs reprises reconstruite. De style gothique, ses vitraux viennent de France de Grèce et de Colombie. C’est probablement la plus haute église de la Colombie.
Quittant Manizales, nous avons continué la route du café, magnifique vue sur les plantations, pour arriver à Salento petit village dominant le Rio Quintio. Plusieurs activités pour le tourisme, rafting, randonnées de un à plusieurs jours, parapente, cheval,etc.
Pour ce soir, nous avons trouvé un parquéo d’un hôtel très calme.
Samedi 24 Juillet
Salento à Calarca
Un tour au Mirador, mais pas de chance, le Ruiz était dans les nuages, mais jolie vue sur le Rio. Puis rencontre avec Béatriz ce matin alors que nous nous dirigions vers un cyber.
Béatriz qui a vécut plusieurs années à Paris à Londres, et a pas mal voyagé, parle très bien le français. Nous avons pris ensemble le café tout en apprenant la façon dont est cultivé ce grain qui en fait une boisson tant renommée. La plante arrive à produire dès la 3ème année, et donne son maximum de récolte jusqu’à 20 ans. Les plants peuvent rester en terre 100 ans mais sont moins productifs. Le grain est ramassé entièrement à la main, et quant on voit les pentes dans lesquelles sont plantés les caféiers, on peut leur dire chapeau. Il y a deux récoltes, en mai et en Octobre. Une fois cueillis, les grains passent dans des machines pour leur enlever la peau qui est rouge brun. A ce stade, il a un petit gout de sucré, nous avons gouté. Ensuite il est lavé, et séché.
Autre plantation, le bambou qui a l'avantage de retenir la terre. Quelques maisons sont construites avec ce matériau. Nous avons ensuite fait un tour dans la Finca de Béatrice, qui détient quelques 400 têtes de bétail, dont une partie de vaches normandes. 3 employés s’occupent de rassembler les bêtes pour les traire. Les chevaux sont nécessaires, car le ranch est immense. En Colombie les Finca sont très importantes et ne doivent pas être divisées pour éviter les constructions abusives. La demeure datant du 19ème siècle construite en bois, dans un environnement paisible, est entourée d’une belle végétation ainsi que des palmiers de cire arbre emblème de la Colombie.
Puis un tour quand même à Internet, mettre le courrier préparé, photos et blog.
Alors que nous rejoignons Midemobile, rencontre avec des jeunes argentins Carla et Daniel, voyageant en 4L Renault depuis leur pays, et allant au Mexique. Vendant quelques produits qu’ils fabriquent, et dormant quelques fois chez l’habitant qui peut les héberger. Leur retour est prévu par le Brésil. Eh oui, des Renault nous en voyons pas mal, bien des 4L dans les campagnes. En Colombie Renault a implanté 2 ou 3 usines.
Puis direction à Calarca où nous voulions voir le jardin Botanique et les Mariposas (papillons). Au Guichet, l’employée nous a conseillé de venir demain matin, car il faut plus de 2 heures pour visiter tranquillement, et il était tard. Nous avons pu rester sur le parking fermé devant l’entrée avec l’accord des propriétaires. Bien des curieux ce soir, car 2 petits bus attendaient leurs touristes. Ces derniers forts intrigués par notre présence, se sont attardés vers notre véhicule, tandis que les chauffeurs les appelaient.
Dimanche 25 Juillet
En route vers Cali
Nous étions à l’ouverture du Jardin Botanique dès 9H. Carolina, jeune étudiante en biologie, et connaissant très bien le jardin, nous a servi de guide. Nous étions tous les deux avec elle, et c’était super. D’abord parcours dans le parc qui recense de nombreuses espèces de palmiers, d’arbres divers, et de bambous. Ces derniers, une espèce de bambou d’Amérique un peu plus coloré que le bambou asiatique, est très utilisé en Colombie. Parcours dans une végétation luxuriante, avec un deuxième point d’intérêt, observation d’oiseaux surtout les colibris et les azuléjos depuis un observatoire teinté où les oiseaux en liberté, ne sont pas dérangés. Ensuite, visite d’insectes virtuels, et animés, pour apprendre leur façon de vivre. Très bien fait. Tout comme est très bien montrée la maquette du tunnel au petit musée, tunnel qui sera long de 8 kms, passera sous la cordillère et permettre aux voitures d’aller d’un point à un autre en moins de 45 mn au lieu de 2h1/2 actuellement par la route. Ce tunnel devrait être finit en 2015. La maquette montre bien les différents systèmes de sécurité. Après le tunnel, ballade dans la serre des papillons. 40 espèces y sont représentées.
Notre matinée à vite passée, et nous avons repris la route direction Cali.
Notre point de chute pour ce soir, petit parking du dernier péage juste avant Cali. Et sous les ailes de la police.
Lundi 26 Juillet
Cali
Pour trouver Mercedes, nous avons demandé aux chauffeurs de taxi, et sur notre tableau d’écolier, l’un deux nous a fait un plan. Nous avons donc pu y arriver, mais pas du premier coup, ayant loupé une route.
Au garage Mercedes, nous avions besoin de faire la vidange, et Midemobile avait un problème d’embrayage. Il faut dire qu’il arrive à 175.000kms donc plus de 80.000kms depuis notre départ.
Après une inspection, il s’avérait que le disque d’embrayage était à changer. Nous avons laissé notre maison dans les mains expertes, pour aller faire un tour en ville. Le centre était assez loin, mais nous avions le temps. Beaucoup d’animation dans les rues.
Quelques belles demeures. Un temps pour prendre un repas dans un petit resto, puis tranquillement nous sommes retournés au garage. C’était presque finit. Il était 5 heures passés, et comme Dédé ne voulait pas partir et devoir chercher un bivouac, le patron nous a permis de rester dans le parking fermé avec 2 gardiens. Nous avons pu faire le plein d’eau. Un agent Mercedes nous a demandé si nous aimions la cuisine chinoise, et est allé commander une énorme portion pour notre repas du soir, dont nous avons fait profiter les 2 gardiens, après avoir pas mal vidé la bouteille de whisky avec deux sympathiques collaborateurs de Mercedes dans notre Casa. Nous avons vraiment été chouchoutés.
Mardi 27 Juillet
Silvia Popayán
A 7h30, 2 agents du Garage nous ont précédés afin de nous mettre sur la bonne route, après plusieurs recommandations. Merci à toute l’équipe Mercedes de Cali.
Nous voulions être à Silvia situé à 60kms de Popayán ce matin, car il y a un marché assez typique. Les hommes et les femmes des villages environnants, viennent le mardi pour vendre leurs produits et acheter ceux dont ils ont besoin. Ils font partis d’une tribu indigène et sont habillés de robes même les hommes, les femmes se parent d’un poncho bleu, et d’un petit chapeau noir. Ils viennent en bus, lesquels sont très chargés. Le village style colonial est très mignon, et attire beaucoup de monde. Nous y avons rencontré un couple d’américain en camping car, partis il y a un an, et venant de faire le tour de l’Amérique du sud.
Après Silvia, les sources thermales d’Hirviendo dans le parque National de Purace. Un bon tronçon de route pour aller jusqu’à Coconuco, puis une très mauvaise piste sur 5 kms. Les thermales comme elles sont appelées, consistent en 2 bassins assez grands et 5 petits bassins de vrais mouchoirs de poche. Le cadre est naturel, pas de construction qui aurait pu en faire un lieu plus touristique. Un petit restaurant, un bar et piste de danse. Nous avons préféré remettre notre bain pour le lendemain bien que les thermes restent ouvertes toute la nuit.
Mercredi 28 Juillet
Popayán et ses thermales
A 2500 mètres altitudes et avec 11°5, nous avons pris notre bain dans une eau soufrée à 37°. Nous ne pouvions aller dans la plus grande piscine, l’eau était tellement bouillante que nous ne pouvions y mettre la main.
Bien agréable dans ce décor verdoyant. Nous étions à cette heure matinale les seuls dans l’eau très peu profonde. Dommage on ne voyait pas les montagnes, mais par moment le soleil faisant son apparition. Une grande piscine neuve va être inaugurée pour la natation avec toujours de l’eau thermale, mais moins chaude nous a dit le directeur.
Nous voulions ensuite prendre la direction de Puracé, pour voir le volcan, mais le départ de la piste n’était pas bonne, aussi direction Popayán ville coloniale située à 1700m. Ville très propre, dont les façades sont blanches, si elle n’a pas le charme de Cartagena, elle n’en reste pas moins très belle, et il fait bon d’y flâner.
Ses habitants sont fort serviables. Nous cherchions une agence pour partir à San Augustin, (les américains rencontrés ont galérés sur une route très mauvaise). Aussi un habitant nous a t-il conduit à la Policia Turistica, qui fait office d’information. Là, nous avons eu toutes les indications nécessaires pour nous rendre à San Augustin par un des bus en partance depuis Popayán, cartes et doc. Il nous restait plus qu’a trouver un parqueadero. Parqueadero difficile à trouver, notre Garmin ne voulant rien prendre. Un jeune motard est venu à notre secours, et nous avons notre parking pour 4 jours fermé et gardé. Un problème se posait, car comme c’est un parking privé, nous ne devrions pas dormir dedans notre véhicule, mais en avons eu toutefois l’autorisation.
Jeudi 29 Juillet
Popayán /San augustin /Popayán
Lorsque l’on arrive en taxi avec des bagages au terminal c’est forcément pour prendre le bus. Nous avons été repéré et conduit jusqu’à la compagnie qui va à San Augustin, sans contrepartie.
6 heures de bus pour 141 kms, à peu près 40 kms de bitume et le reste en piste plus ou moins bonne. Nous n’étions que 9 au départ, notre voisin s’est signé. Il sera mieux protégé. Tout le long débarquement et embarquement de passagers avec de gros sacs mis en soute. Très chaotique donc très « tape fessier », mais folklorique. Vers midi et demi arrêt à une gargote pour se nourrir un peu. Très amusant à la descente du bus, les messieurs alignés vers la haie pour se soulager. J’ai pu trouver les « banos, (WC) étant la seule femme. Pour ce qui est du repas, la nourriture ne nous tentait pas, nous nous sommes contentés d’un bouillon qui était en réalité de l’eau chaude avec du miel, d’une semblant de pain avec une portion de fromage. Nous avions prévu un sandwich.
Arrivés en début d’après midi à San Augustin, l’agence du bureau de tourisme nous a proposé une chambre avec douche et eau chaude, bien appréciable car les soirées sont fraiches. Chambre propre pour bien moins cher que les chambres d’hôtel. Il nous a été proposé également une journée en jeep pour le lendemain avec visite des sites alentours. Seuls c’est beaucoup plus difficile.
Profitant de ce qu’il nous restait assez de temps, nous avons pris le petit bus pour aller au site archéologique situé à 3 kms de San Augustin.
San Augustin est un village de 37000habitants situé au confluent du Rio Magdalena, à près de 1700m alt.
C’est l’un des sites historiques les plus énigmatiques de Colombie. Ces principaux vestiges ont été découverts sur un rayon de 500 kms. Quelques écrits datent de 18ème siècle, mais ce n’est qu’en 1913 que commencèrent des recherches par l’archéologue allemand Preuss puis de 1936 à 1999, ont été mis à jour les statuettes et les divers tombaux, hélàs il y a eu des pillages.
Les premiers habitants de San Augustin, étaient célèbres pour leur art statuaire. Les têtes énormes et souvent carrées, montrent une dentition proéminente et de grandes canines. Les corps sont difformes trapus avec des bras courts. Les jambes sont inexistantes. Souvent en hommage au jaguar dont le culte était pratiqué dans toute l’Amérique latine précolombienne, et qui est synonyme de force. Les problèmes se posent sur l’importance de ces sites statuaires dans la vie sociale et religieuse des San Augustiens. Nous avons fait donc une ballade à la rencontre de ces différents personnages.
Puis retour au centre ville prendre de quoi nous restaurer, et avons apprécié notre chambre pour récupérer un peu de la fatigue de la journée.
Vendredi 30 Juillet
San Augustin
Un couple d’allemand, un jeune américain, et nous même, avons embarqué dans la jeep de Raphaël pour une journée de découverte.
Un peu serrés dans la jeep dont les suspensions étaient très raides. Un chauffeur sympa de 68 ans, mais camikase, et un chemin comme le reste. Malgré cela, beaux paysages, plantations de café, maïs, canne à sucre. Premier visite vers le rio Magdalena. Long de plus de 2200 kms, il se jette dans l‘atlantique. Puis visite de 2 autres sites archéologique, de cascades. Et arrêt pour la pause déjeuner.
A l’une des visites de la cascade la plus haute de Colombie plus de 400m, nous avons été entourés d’enfants nous débitant l’histoire de leur région que la maitresse leur avait appris, tentant quelques mots d’anglais avec notre compagnon américain. Très fiers de leur région, l’une d’entre elle nous a dit qu’elle voulait être guide touristique. Puis un autre arrêt, pour boire un café et gouter aux délicieux gâteaux que fabriquait la maitresse de maison pour vendre aux touristes qui passaient.
Retour à San Augustin fourbus, mais contents. Avant de regagner notre chambre, nous sommes tout de même allez voir l’église de notre Dame de Lourdes.
Bien contents d’être arrivés, les derniers mètres de la côte nous menant au bâtiment où nous logeons, étaient très durs à gravir.
Samedi 31 Juillet
Retour à Popayán
Nous nous sommes levés de bonne heure, mais notre bus qui devait être à 7h, n’a pas eu lieu, à son départ seulement 1 client. Il a fallut attendre 9 h et regagner avec une camionnette le croisement où s’arrêtent tous les transports.
Très chargé, mais un bus confortable, qui nous a menés à bon port. Quelques jeunes enfants sur les genoux de leurs parents, mais pas un pleur. Les 5 ou 6 petits, sont restés très calmes même lorsque nous avons attendu près d'une demie heure pour cause d'accident, ce qui nous a laissé admiratifs.
Nous avons retrouvé Midemobile avec plaisir pour préparer la suite et bientôt fin de la Colombie.
Direction Pasto et la Laguna de Cocha
Dimanche après quelques courses au centre commercial de Carrefour de Popayán où nous avons trouvé de la baguette française, et du jambon de Serrano, de quoi faire un bon sandwich, puis fait contrôler les pneus, nous avons pris la direction du Sud vers Pasto. Magnifique route et beaux paysages de montagne.
Arrêt à la sortie d’un village à la station Terpel sur un grand parking.
La nuit a été calme. En arrivant à Pasto, nous avons dû demander plusieurs fois la direction de la Laguna de Cocha, un peu rustre les habitants de Pasto, mais nous avons tout de même eu affaire à un habitant sympa qui est monté avec nous (cela l’arrangeait bien sur, et nous aussi) qui nous a mis dans la bonne direction.
Arrivé au village de Cocha, nous avons pris la direction du port, et avons été surpris de nous trouver dans un si joli décor nous donnant l’impression d’être dans les Alpes Suisses avec les chalets fleuris, et d’être tout à la fois à Venise tant les lanchas stationnées sur le canal, ont un coté gondoles. Nous avons pris plaisir à nous y promené malgré un peu de pluie, mais quand même une ou deux éclaircies pour permettre de faire quelques photos.
Pas facile de se garer pour passer la nuit, 50% des chalets au moins sont des restaurants, et les pesos y en a plus. Aussi nous avons trouvé à nous garer pour la nuit au parking de la station d’essence juste avant l’entrée de Pasto.
Mardi 3 Aout
Ipiales et ses environs
47 ans de mariage aujourd’hui cela devrait se fêter, plus tard on verra bien, en attendant nous sommes allés au Sanctuaire de Nuestra Señora de Las Lajas peut être pour avoir sa protection. C’est un haut lieu de pèlerinage, en effet, c’est là qu’une petite fille sourde et muette, s’est mise à parler en voyant l’icône de la Vierge. C’est notre Lourdes mais avec beaucoup moins de business.
Puis après un temps au cyber d’Ipiales, direction de Cumbal pour voir les 2 volcans enneigés. C’est dans ce village que le dimanche a lieu le marché où se vendent les Ruanas (Ponchos) dont les habitants se couvrent, et ils ont l’air supers chauds et confortables, mais on n’est pas dimanche, et les 2 volcans sont dans un fort brouillard, pas de chance. A 6 kms il y a la Lagune où nous aurions voulu trouver notre bivouac, route épouvantable, et ce n’est pas prudent nous a-t-on dit. Aussi, nous dormirons ce soir vers le bâtiment de la police nationale. Demain ce sera le passage de la frontière Colombie/ Equateur.
CONCLUSION ET CARTE
Beau pays que la Colombie, nous avions prévu de passer 3 semaines, et en aurons fait 5 et demie
Gentillesse des Colombiens, belles rencontres.
Pays plein de ressources et d’avenir
Beaucoup de militaires et de policiers sur les routes et un peu partout en ville, mais cela nous mettait en confiance.
Nous avons trouvé les péages et carburant un peu cher. Par contre, les fruits sont bon marché.
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